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Alimentation
Pourquoi une augmentation du prix de certains produits alimentaires au 1er février 2019 ?
Publié le 01 février 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
La loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine, durable et accessible à tous (EGalim) promulguée le 1er novembre 2018 a pour objectif de rééquilibrer les relations entre agriculteurs, industriels et distributeurs. Elle prévoit notamment la majoration du seuil de revente à perte ce qui va entraîner l'augmentation du prix de certains produits alimentaires. Comment serez-vous impacté ? Quels sont les produits concernés ?
Cette loi ne cible que les denrées alimentaires de grande consommation appelés « produits d'appel » car fabriqués par les grandes entreprises de l'agroalimentaire et utilisés par les distributeurs dans leurs promotions pour attirer les consommateurs. Ils représentent 7 % du chiffre d'affaire total des produits alimentaires. Les produits issus directement de l'agriculture n'augmenteront pas.
Jusqu'à présent, les supermarchés pouvaient vendre à perte ces produits d'appel mais le seuil de revente à perte ne leur permettant pas de couvrir les coûts incontournables (logistique, personnel, casse, transport), ils reportaient leurs marges sur d'autres produits, notamment les denrées agricoles.
La loi impose dorénavant que ces produits soient vendus au moins 10 % de plus qu'ils ont été achetés. Les distributeurs vont ainsi devoir rééquilibrer leurs marges au profit des produits issus de l'agriculture en rendant leur prix d'achat plus rémunérateurs et plus justes pour les agriculteurs.
Par exemple : lorsqu'une enseigne achetait au fabriquant un produit 1 €, elle devait le revendre au minimum 1 € en rayon. Avec cette loi, ce même produit d'appel ne pourra être revendu à moins de 1,10 €.
Ces mesures seront expérimentées pendant 2 ans avec un dispositif de suivi qui évaluera leur impact sur la filière agroalimentaire afin de s'assurer que la valeur dégagée sera mieux partagée.
À noter
Outre le relèvement du seuil de revente à perte, la loi prévoit d'autres mesures impliquant les distributeurs. Depuis le 1er janvier 2019, les promotions sur les produits alimentaires ne peuvent pas excéder 34 % de leur valeur et, à partir du 1er mars, le volume global des promotions sera limité à 25 % du chiffre d'affaires ou du volume prévisionnel d'achat entre le fournisseur et le distributeur fixé par contrats.
À savoir
Les promotions ne rendent pas compte de la valeur ajoutée par chaque acteur (producteur, transformateur, logisticien, distributeur...). Le consommateur ignore ainsi le juste prix des produits qu'il achète.
Voir aussi
Ministère chargé de l'agriculture
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