Prévention Monkeypox

Mpox : quelles sont les nouvelles recommandations vaccinales ?

Publié le 30 octobre 2024 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Le virus Mpox (Monkeypox, anciennement nommé « variole du singe ») est une maladie infectieuse qui se caractérise notamment par une éruption cutanée, parfois accompagnée de fièvre ou de ganglions. La transmission se produit notamment par un contact physique direct avec la peau lésée ou les fluides biologiques (sang, sperme…) d’une personne infectée. Un arrêté publié au Journal officiel le 26 octobre 2024 indique les nouvelles recommandations concernant la vaccination contre ce virus.

Le virus Mpox se transmet lorsqu’une personne entre en contact avec un animal, un être humain ou des matériaux contaminés par cette maladie infectieuse. La transmission entre humains se produit :

  • essentiellement par contact direct avec une personne infectée (à travers les fluides corporels, les lésions cutanées de la maladie ou les muqueuses internes comme la bouche) ;
  • plus rarement, de manière indirecte par des objets que le malade a contaminés (vêtements, linge de lit…) ou à l’occasion d’un contact prolongé en face à face avec une personne infectée, du fait de la projection de gouttelettes (postillons, éternuements).

Un arrêté relatif à la vaccination contre le virus Monkeypox a été publié au Journal officiel le 26 octobre 2024, avec une prise en compte notamment :

  • des déclarations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) du 14 août 2024 concernant la recrudescence du virus en Afrique centrale ;
  • d’un avis du 29 août 2024 de la Haute Autorité de santé relatif à la stratégie de vaccination contre le virus Mpox.

Une vaccination préventive contre cette maladie infectieuse est notamment recommandée pour :

  • les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, et ayant des partenaires sexuels multiples ;
  • les personnes trans ayant des partenaires sexuels multiples ;
  • les travailleurs du sexe ;
  • les professionnels des lieux de consommation sexuelle ;
  • les partenaires ou les personnes partageant le même logement que celles à très haut risque d’exposition (les personnes mentionnées aux points précédents).

Une vaccination post-exposition est par ailleurs proposée :

  • aux personnes ayant été dans une situation de contact à risque avec une personne infectée ;
  • aux personnes immunodéprimées ayant eu un contact étroit avec une personne « contact à risque ».

La vaccination est gratuite.

À noter

Il est recommandé aux personnes se trouvant dans la cible de la vaccination préventive qui ont été vaccinées depuis 2022 de recevoir une dose de rappel (cela ne concerne pas les personnes vaccinées dans l’enfance qui auraient reçu une dose complémentaire de vaccin depuis 2022).

Les personnes ayant été infectées par le virus Monkeypox entre 2022 et aujourd’hui sont immunisées contre le virus et n'ont pas besoin de rappel vaccinal.

À savoir  

En cas d’apparition de symptômes (fièvre et éruption cutanée avec des vésicules), contactez votre médecin traitant ou un centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD).

Il est recommandé de vous isoler en attendant un avis médical, d’éviter les contacts avec d’autres personnes et de couvrir vos lésions lors de votre déplacement chez le médecin ou le CeGIDD. La maladie guérit le plus souvent spontanément au bout de 2 à 3 semaines, mais parfois 4 semaines.

Où aller vous faire vacciner contre le virus Monkeypox ?

Vous pouvez trouver les coordonnées d’un centre de vaccination proche de chez vous sur cette carte interactive. La liste des lieux de vaccination est également disponible sur le site internet des différentes agences régionales de santé.

Vous pouvez par ailleurs retrouver sur notre fiche pratique « Qui a le droit de faire un vaccin ? » les différents professionnels de santé pouvant vous prescrire et vous administrer le vaccin contre le virus Monkeypox.

À noter

Au 22 octobre 2024, 190 cas de Mpox ont été déclarés à Santé publique France depuis le début de l’année ; il ne s’agit que d’adultes (183 hommes et 7 femmes).

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