Congé de mobilité d'un salarié
Vérifié le 28 juin 2024 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
L'employeur peut proposer un congé de mobilité au salarié dans le cadre d'un accord collectif: titleContent sur la GPEC: titleContent ou d'une RCC: titleContent. Ce congé favorise le retour à un emploi stable pour le salarié, par des mesures d'accompagnement, des actions de formation et des périodes de travail en CDI: titleContent ou en CDD: titleContent. Ce congé respecte les règles fixées par l'accord collectif. Quelles sont les caractéristiques d'un congé de mobilité ? Nous faisons le point sur la réglementation.
Le congé de mobilité permet au salarié qui le souhaite et qui remplit les conditions pour en bénéficier, de préparer une reconversion professionnelle. Il a pour objet de favoriser le retour à un emploi stable à l'issue du congé.
Des mesures d'accompagnement, des actions de formation et des périodes de travail au sein ou hors de l'entreprise sont proposées au salarié pendant le congé.
Il peut être proposé dans le cadre d'un accord sur la GPEC: titleContent ou d'un accord de RCC: titleContent .
Pour l'employeur, le congé de mobilité permet d'anticiper l'impact des mutations économiques sur la gestion du personnel en dehors de toutes difficultés économiques.
Attention
Le contrat de travail du salarié qui accepte le congé de mobilité est rompu d'un commun accord à la date de fin de ce congé. Il ne doit pas être confondu avec la mobilité volontaire sécurisée.
Les entreprises ayant conclu un accord sur la GPEC: titleContent ou de RCC: titleContent peuvent proposer le congé de mobilité.
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Accord sur la GPEC
L'obligation de négocier un accord de GPEC concerne les entreprises suivantes :
- Entreprise ou groupe d'entreprises d'au moins 300 salariés dont le siège est en France
- Entreprise ou groupe de dimension communautaire: titleContent comportant au moins 1 établissement d'au moins 150 salariés en France.
Accord de RCC
L'accord de RCC: titleContent est ouvert à toutes les entreprises quelque soit l'effectif.
Le congé de mobilité est proposé par l'employeur soit dans le cadre d'un accord de RCC: titleContent, soit dans le cadre d'un accord sur la GPEC: titleContent.
Les conditions d'adhésion du salarié au congé de mobilité sont précisées dans l'accord collectif: titleContent qui le propose.
Dans le cadre d'un accord GPEC: titleContent , l'employeur doit transmettre tous les 6 mois, le bilan des ruptures prononcées dans le cadre du congé de mobilité à la Dreets: titleContent .
Pour cela, il doit utiliser le portail des ruptures collectives de contrats de travail :
Portail des ruptures collectives de contrats de travail (RUPCO)
La durée du congé est précisée par l'accord collectif: titleContent sur la GPEC: titleContent ou de RCC: titleContent qui le met en place.
Elle correspond à la période de maintien du contrat de travail avant sa rupture.
Elle est laissée au libre choix des négociateurs.
L'organisation des périodes de travail, les mesures d'accompagnement et les actions de formation envisagées, sont précisées dans l'accord collectif: titleContent sur la GPEC: titleContent ou de RCC: titleContent qui le propose.
Les périodes de travail proposées aux salariés peuvent être accomplies au sein ou en dehors de l'entreprise, dans le cadre d'un nouveau CDI: titleContent ou d'un CDD: titleContent.
Lorsque le salarié a signé un CDD, le congé de mobilité est suspendu: titleContent. Il reprend à l'issue du CDD pour la durée restant à courir.
La rémunération versée pendant le congé de mobilité est fixée par l'accord collectif: titleContent relatif à la GPEC: titleContent ou de RCC: titleContent.
Elle varie selon les périodes travaillées ou non travaillées pendant ce congé :
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Rémunération des périodes travaillées
Le salarié en congé de mobilité doit percevoir la rémunération correspondant au travail qu'il effectue, selon les règles applicables dans l'entreprise d'accueil.
Elle ne peut pas être inférieure à celle perçue lors des périodes non travaillées.
Rémunération des périodes non travaillées
Elle correspond au minimum à 65 % de la rémunération brute moyenne des 12 derniers mois précédant l'entrée en congé.
Au minimum, le montant de l'allocation doit atteindre 10,10 € par heure, multipliée par la durée collective de travail fixée dans l'entreprise (soit 1 531,53 € si l'entreprise applique les 35 heures).
La rémunération versée est exonérée de cotisations sociales pendant les 12 premiers mois du congé, pouvant être portés à 24 mois en cas de formation de reconversion professionnelle.
Elle reste soumise à la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS).
Le contrat de travail du salarié qui accepte le congé de mobilité est rompu d'un commun accord à la date de fin de ce congé
Le salarié perçoit les indemnités de rupture prévues par l'accord collectif.
Le salarié qui n'a pas retrouvé d'emploi à l'issue du congé de mobilité peut prétendre à l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE), sous conditions.
À noter
La rupture amiable dans le cadre du congé mobilité pour les salariés protégés: titleContent, est soumise à l'autorisation de l'inspecteur du travail.
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Rupture d'un commun accord dans le cadre d'un accord collectif
Congé de mobilité
Gestion des emplois et des parcours professionnels
Entreprise de dimension communautaire
Service en ligne
Service-Public.fr
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