Salarié étranger sans autorisation de travail : quelles sont les conséquences ?
Vérifié le 19 juillet 2024 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Un employeur qui souhaite embaucher un salarié étranger non européen doit vérifier que l'étranger a un titre de séjour autorisant le travail ou une autorisation de travail. Lorsque un salarié étranger non européen n'a plus d'autorisation de travail ou de titre de séjour valide, l'employeur ne peut pas le garder dans l'entreprise : il doit rompre le contrat de travail. Nous faisons le point sur la réglementation.
L'employeur doit notifierFormalité par laquelle un acte de procédure ou une décision est porté à la connaissance d’une personne le licenciement au salarié en CDICDI : Contrat de travail à durée indéterminée ou la rupture par anticipation pour un salarié en CDDCDD : Contrat à durée déterminée.
Il n'est pas obligé de convoquer le salarié à un entretien préalable.
Si le salarié est représentant du personnel, il n'a pas non plus besoin de demander d'autorisation de licenciement à l’inspecteur du travail.
Le contrat de travail d'une salariée enceinte peut être rompu.
Le motif de la rupture du contrat de travail ne constitue pas un cas de force majeure.
À savoir
En cas de fraude de la part du salarié et si l'employeur a bien procédé aux vérifications de l'autorisation de travail qui semblait régulière, l'employeur peut appliquer une procédure disciplinaire. Il peut prononcer une rupture pour faute grave sans verser d'indemnité de rupture, ni d'indemnité forfaitaire.
Oui, l'employeur doit verser au salarié des indemnités qui varient selon que le contrat est un CDICDI : Contrat de travail à durée indéterminée ou un CDDCDD : Contrat à durée déterminée.
CDI
Les indemnités varient selon que l'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail ou après le terme de l'autorisation de travail, lorsque le salarié a continué à travailler (il est alors employé illicitementInterdit par la loi).
L'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail
Le salarié licencié peut percevoir une indemnités de licenciement. L'employeur ne sera cependant pas tenu de payer l'indemnité de préavis si le salarié est dans l'impossibilité de l'effectuer.
L'employeur met fin au contrat de travail du salarié après le terme de l'autorisation de travail
Le montant de l'indemnité correspond :
- Soit à une indemnité forfaitaire égale à 3 mois de salaire
- Soit, s'il est plus favorable, au montant cumulé des indemnités de licenciement et de préavis.
En complément, le salarié peut demander des dommages-intérêtsSomme d'argent destinée à réparer le préjudice subi auprès du conseil de prud'hommes s'il peut justifier d'un préjudice.
À noter
En cas de rupture du contrat de travail à la suite à d'une situation de travail dissimuléDissimulation d'emploi salarié (emploi de salariés non déclarés) ou dissimulation d'activité, le salarié à droit à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.
Vous avez choisi
Choisissez votre cas
L'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail
Le salarié licencié peut percevoir une indemnités de licenciement. L'employeur ne sera cependant pas tenu de payer l'indemnité de préavis si le salarié est dans l'impossibilité de l'effectuer.
L'employeur met fin au contrat de travail du salarié après le terme de l'autorisation de travail
Le montant de l'indemnité correspond :
- Soit à une indemnité forfaitaire égale à 3 mois de salaire
- Soit, s'il est plus favorable, au montant cumulé des indemnités de licenciement et de préavis.
En complément, le salarié peut demander des dommages-intérêtsSomme d'argent destinée à réparer le préjudice subi auprès du conseil de prud'hommes s'il peut justifier d'un préjudice.
À noter
En cas de rupture du contrat de travail à la suite à d'une situation de travail dissimuléDissimulation d'emploi salarié (emploi de salariés non déclarés) ou dissimulation d'activité, le salarié à droit à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.
CDD
Les indemnités varient selon que l'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail ou après le terme de l'autorisation de travail, lorsque le salarié a continué à travailler (il est alors employé illicitementInterdit par la loi).
L'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail
L'employeur doit verser au salarié des dommages-intérêts d'un montant équivalent à celui des rémunérations restant dues jusqu'au terme du contrat ainsi que l'indemnité de précarité.
L'employeur met fin au contrat du salarié après le terme de l'autorisation de travail
Le montant de l'indemnité correspond :
- Soit à une indemnité forfaitaire égale à 3 mois de salaire
- Soit, s'il est plus favorable, au montant cumulé de l'indemnité pour rupture injustifiée du contrat et de la prime de précarité.
En complément, le salarié peut demander des dommages-intérêtsSomme d'argent destinée à réparer le préjudice subi auprès du conseil de prud'hommes s'il peut justifier d'un préjudice.
À noter
En cas de rupture du contrat de travail à la suite d'une situation de travail dissimuléDissimulation d'emploi salarié (emploi de salariés non déclarés) ou dissimulation d'activité, le salarié à droit à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.
Vous avez choisi
Choisissez votre cas
L'employeur met fin au contrat de travail du salarié au terme de l'autorisation de travail
L'employeur doit verser au salarié des dommages-intérêts d'un montant équivalent à celui des rémunérations restant dues jusqu'au terme du contrat ainsi que l'indemnité de précarité.
L'employeur met fin au contrat du salarié après le terme de l'autorisation de travail
Le montant de l'indemnité correspond :
- Soit à une indemnité forfaitaire égale à 3 mois de salaire
- Soit, s'il est plus favorable, au montant cumulé de l'indemnité pour rupture injustifiée du contrat et de la prime de précarité.
En complément, le salarié peut demander des dommages-intérêtsSomme d'argent destinée à réparer le préjudice subi auprès du conseil de prud'hommes s'il peut justifier d'un préjudice.
À noter
En cas de rupture du contrat de travail à la suite d'une situation de travail dissimuléDissimulation d'emploi salarié (emploi de salariés non déclarés) ou dissimulation d'activité, le salarié à droit à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire.
Oui, l'employeur peut être sanctionné d'une amende pénale, d'une peine de prison et d'une amende administrative en fonction de la situation.
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L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger sans autorisation de travail
L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.
Sanctions pénales
Les sanctions sont les suivantes :
- Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné (150 000 € pour une personne moraleGroupement de personnes physiques réunies pour accomplir quelque chose en commun (entreprises, sociétés civiles, associations, État, collectivités territoriales, etc.). Ce groupe peut aussi réunir des personnes physiques et des personnes morales. Il peut aussi n'être constitué que d'un seul membre (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée - EURL - par exemple).)
- Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.
Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).
À noter
La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.
Amendes administratives
L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garantiValeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités. soit 21 100 € par travailleur étranger.
En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garantiValeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités. soit 63 300 € par travailleur étranger.
Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti Valeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités.soit 8 440 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.
L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger dans une catégorie professionnelle, une profession ou une zone géographique autre que celles mentionnées sur l'autorisation de travail
L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.
Sanctions pénales
Les sanctions sont les suivantes :
- Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné (150 000 € pour une personne moraleGroupement de personnes physiques réunies pour accomplir quelque chose en commun (entreprises, sociétés civiles, associations, État, collectivités territoriales, etc.). Ce groupe peut aussi réunir des personnes physiques et des personnes morales. Il peut aussi n'être constitué que d'un seul membre (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée - EURL - par exemple).)
- Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.
Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).
À noter
La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.
Amendes administratives
L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garantiValeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités. soit 21 100 € par travailleur étranger.
En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garantiValeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités. soit 63 300 € par travailleur étranger.
Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti Valeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités.soit 8 440 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.
L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger sans autorisation de travail en bande organisée
L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.
Sanctions pénales
Les sanctions sont les suivantes :
- Amende pénale : 200 000 € par étranger concerné (1 000 000 € pour une personne moraleGroupement de personnes physiques réunies pour accomplir quelque chose en commun (entreprises, sociétés civiles, associations, État, collectivités territoriales, etc.). Ce groupe peut aussi réunir des personnes physiques et des personnes morales. Il peut aussi n'être constitué que d'un seul membre (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée - EURL - par exemple).)
- Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 10 ans.
Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).
À noter
La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.
Amendes administratives
L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garantiValeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités. soit 21 100 € par travailleur étranger.
En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garantiValeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités. soit 63 300 € par travailleur étranger.
Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti Valeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités.soit 8 440 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.
L'employeur a eu recours en toute connaissance de cause, directement ou indirectement, aux services d'un employeur d'un étranger non autorisé à travailler
L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.
Sanctions pénales
Les sanctions sont les suivantes :
- Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné (150 000 € pour une personne moraleGroupement de personnes physiques réunies pour accomplir quelque chose en commun (entreprises, sociétés civiles, associations, État, collectivités territoriales, etc.). Ce groupe peut aussi réunir des personnes physiques et des personnes morales. Il peut aussi n'être constitué que d'un seul membre (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée - EURL - par exemple).)
- Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.
Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).
À noter
La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.
Amendes administratives
L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garantiValeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités. soit 21 100 € par travailleur étranger.
En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garantiValeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités. soit 63 300 € par travailleur étranger.
Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti Valeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités.soit 8 440 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.
Vous avez choisi
Choisissez votre cas
L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger sans autorisation de travail
L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.
Sanctions pénales
Les sanctions sont les suivantes :
- Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné (150 000 € pour une personne moraleGroupement de personnes physiques réunies pour accomplir quelque chose en commun (entreprises, sociétés civiles, associations, État, collectivités territoriales, etc.). Ce groupe peut aussi réunir des personnes physiques et des personnes morales. Il peut aussi n'être constitué que d'un seul membre (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée - EURL - par exemple).)
- Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.
Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).
À noter
La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.
Amendes administratives
L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garantiValeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités. soit 21 100 € par travailleur étranger.
En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garantiValeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités. soit 63 300 € par travailleur étranger.
Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti Valeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités.soit 8 440 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.
L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger dans une catégorie professionnelle, une profession ou une zone géographique autre que celles mentionnées sur l'autorisation de travail
L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.
Sanctions pénales
Les sanctions sont les suivantes :
- Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné (150 000 € pour une personne moraleGroupement de personnes physiques réunies pour accomplir quelque chose en commun (entreprises, sociétés civiles, associations, État, collectivités territoriales, etc.). Ce groupe peut aussi réunir des personnes physiques et des personnes morales. Il peut aussi n'être constitué que d'un seul membre (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée - EURL - par exemple).)
- Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.
Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).
À noter
La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.
Amendes administratives
L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garantiValeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités. soit 21 100 € par travailleur étranger.
En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garantiValeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités. soit 63 300 € par travailleur étranger.
Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti Valeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités.soit 8 440 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.
L'employeur a embauché ou conservé en toute connaissance de cause à son service un étranger sans autorisation de travail en bande organisée
L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.
Sanctions pénales
Les sanctions sont les suivantes :
- Amende pénale : 200 000 € par étranger concerné (1 000 000 € pour une personne moraleGroupement de personnes physiques réunies pour accomplir quelque chose en commun (entreprises, sociétés civiles, associations, État, collectivités territoriales, etc.). Ce groupe peut aussi réunir des personnes physiques et des personnes morales. Il peut aussi n'être constitué que d'un seul membre (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée - EURL - par exemple).)
- Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 10 ans.
Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).
À noter
La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.
Amendes administratives
L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garantiValeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités. soit 21 100 € par travailleur étranger.
En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garantiValeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités. soit 63 300 € par travailleur étranger.
Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti Valeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités.soit 8 440 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.
L'employeur a eu recours en toute connaissance de cause, directement ou indirectement, aux services d'un employeur d'un étranger non autorisé à travailler
L'employeur risque des sanctions pénales et administratives.
Sanctions pénales
Les sanctions sont les suivantes :
- Amende pénale : 30 000 € par étranger concerné (150 000 € pour une personne moraleGroupement de personnes physiques réunies pour accomplir quelque chose en commun (entreprises, sociétés civiles, associations, État, collectivités territoriales, etc.). Ce groupe peut aussi réunir des personnes physiques et des personnes morales. Il peut aussi n'être constitué que d'un seul membre (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée - EURL - par exemple).)
- Peine de prison (peine cumulée avec l'amende) : 5 ans.
Des sanctions complémentaires peuvent également être appliquées (confiscation des biens, interdiction de territoire, interdiction d'exercer...).
À noter
La fraude ou une fausse déclaration dans le but de faire obtenir à un étranger le titre l'autorisant à exercer une activité salariée est punie d'1 an de prison et d'une amende de 3 000 €.
Amendes administratives
L'amende administrative est d'un montant maximal de 5 000 fois le taux horaire du minimum garantiValeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités. soit 21 100 € par travailleur étranger.
En cas de récidive dans les 5 ans, l'amende administrative est d'un montant maximal de 15 000 fois le taux horaire du minimum garantiValeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités. soit 63 300 € par travailleur étranger.
Le montant maximum de l'amende administrative est réduit à 2 000 fois le taux horaire du minimum garanti Valeur de référence pour le calcul d’avantages sociaux et d’indemnités.soit 8 440 € lorsque l'employeur a payé spontanément, dans un délai de 30 jours à compter de la constatation de l'infraction, les salaires et indemnités.
À noter
Lorsque la même personne est sanctionnée d'une amende administrative et d'une sanction pénale pour les mêmes faits, le montant total des amendes ne dépasse pas le maximum légal le plus élevé.
Lorsqu'il s'agit d'un crime pour lequel aucune peine d'amende n'est prévue à l'encontre des personnes physiquesIndividu qui possède une personnalité juridique, ce qui lui permet de conclure des actes juridiques, l'amende pour les personnes moralesGroupement de personnes physiques réunies pour accomplir quelque chose en commun (entreprises, sociétés civiles, associations, État, collectivités territoriales, etc.). Ce groupe peut aussi réunir des personnes physiques et des personnes morales. Il peut aussi n'être constitué que d'un seul membre (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée - EURL - par exemple). est de 1 000 000 €.
Qui peut m'aider ?
Vous avez une question ? Vous souhaitez être accompagné(e) dans vos démarches ?
Renseignement administratif par téléphone - Allo Service Public
Pour plus d'informations sur ce sujet, vous pouvez contacter Allô Service Public.
Attention : le service n'a pas accès aux dossiers personnels des usagers et ne peut donc pas renseigner sur leur état d'avancement.
Il ne répond pas aux questions portant sur l'indemnisation du chômage et les démarches auprès de France Travail (anciennement Pôle emploi), les fonctionnaires ou contractuels de la fonction publique, le montant ou le versement des cotisations sociales, salariales ou patronales.
- Lundi : de 08h30 à 17h30
- Mardi : de 08h30 à 12h15
- Mercredi : de 08h30 à 12h15
- Jeudi : de 08h30 à 17h30
- Vendredi : de 13h00 à 16h15
- Service gratuit
Les informateurs qui vous répondent appartiennent au ministère chargé du travail.
Rupture anticipée du contrat à durée déterminée
Peines complémentaires
Indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire en cas de travail dissimulé
Interdiction d'employer un étranger en situation irrégulière
Droits du salarié étranger
Amendes administratives
Sanctions pénales
Amendes administratives
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