En cas d'adoption simple, les liens de parenté ne sont pas pris en compte : les droits de succession sont alors déterminés en fonction du lien de parenté naturelle ou au tarif entre personnes non parentes.

Toutefois, il existe des exceptions pour lesquelles l’adopté bénéficie du régime fiscal des transmissions en ligne directe et notamment :

les enfants issus d’un premier mariage du conjoint de l’adoptant ;les adoptés mineurs au moment du décès de l’adoptant ;les adoptés majeurs qui ont reçu de l’adoptant des secours et soins non interrompus au titre d’une prise en charge continue et principale, soit dans leur minorité et pendant 5 ans au moins, soit dans leur minorité et leur majorité et pendant 10 ans au moins.

Les adoptés ayant fait l’objet d’une adoption plénière bénéficient du régime fiscal des transmissions en ligne directe.

Si vous héritez d'un grand-parent du fait du décès ou de la renonciation de votre parent, l’abattement personnel dont ce dernier aurait bénéficié sera à partager entre les frères et sœurs.

Les droits de mutation des héritiers incapables de travailler dans des conditions normales de rentabilité, en raison d'une infirmité physique ou mentale, congénitale ou acquise bénéficient d’un abattement de 159 325 €.

Les droits de mutation dus par les mutilés de guerre frappés d'une invalidité d’au moins 50 % sont réduits de moitié dans la limite de 305 €.

La date d’ouverture de la succession correspond à la date du décès. En cas de disparition d’une personne dans des circonstances de nature à mettre sa vie en danger et lorsque le corps n'a pas été retrouvé, la date d’ouverture de la succession est la date du décès fixée par le jugement déclaratif de décès.

Pour les successions ouvertes avant le 1er janvier 2017, une réduction est appliquée sur les frais de succession dus par les héritiers ayant au moins 3 enfants à raison de 610 € par enfant à partir du 3ème si la succession est en ligne directe ou entre époux ou à raison de 305 € par enfant à partir du 3ème pour les autres successions.